Ça et Là - Partenaire textile

Quand les symboles régionaux s’affirment​

Depuis 2014, l’entreprise Monchoix et la marque de linge de maison « Ça et Là » travaillent de concert à la création de modèles de souvenirs textiles inédits. L’occasion pour Monchoix d’élargir sa gamme de produits et pour « Ça et Là » de se développer dans l’Ouest. Un partenariat original, mené sous le signe de la concertation et du dialogue. Quatre collections ont déjà vu le jour. Et quatre petites nouvelles viennent encore s’ajouter au catalogue en 2017.

ÇA ET LÀ

« Ça et Là » est une marque du groupe SDE, éditeur de linge de maison, dont le siège est à Strasbourg. Tabliers, torchons, maniques ou encore corbeilles à pain, la marque investit nos cuisines avec des motifs colorés et inspirés de symboles régionaux. « Ça et Là se positionne sur le marché du souvenir avec des produits textiles pour la cuisine qui empruntent aux richesses culturelles des régions françaises », explique Corinne Infantes, graphiste et chef de produit « Ça et Là ». Particulièrement développée en Alsace, région de ses origines, la marque est aussi présente sur Paris et dans d’autres régions avec une collection transversale estampillée « terroir ». En ce qui concerne l’Ouest de la France, Monchoix est le partenaire exclusif de « Ça et Là ». « Notre première collaboration date de 2014, continue Corinne Infantes. Monchoix était alors en recherche d’un partenaire pour développer une gamme de supports textiles. Dans le même temps, nous étions à la recherche d’un partenaire en Bretagne. Or, sur le marché du souvenir, l’entreprise Monchoix y est déjà bien implantée. Le principe est donc que Ça et Là dessine et se charge de la fabrication des modèles et que Monchoix les distribue. »

Monchoix
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UNE BELLE SURFACE D’EXPRESSION

« Pesk », « Gwenn ha Du », « Triskell » ou « Crustacés », les noms des collections créées par Ça et Là et Monchoix ont toutes des noms évocateurs de la Bretagne. « Une première collection a été créée à l’été 2014, puis une seconde en 2015. En 2016, deux collections ont vu le jour. En 2017, il y en a quatre supplémentaires. Les anciens modèles ne sont pas tous retirés du catalogue. Pour l’instant, la croissance est exponentielle et il n’y a pas de raison que cela s’arrête. Les ventes augmentent. C’est très positif », se réjouit Corinne Infantes.

Pour la graphiste, ce succès s’explique avant tout par le dialogue qui s’est instauré entre elle et la société Monchoix. « L’équipe me donne les grandes lignes des motifs qu’ils souhaitent décliner. Leur démarche terrain auprès des clients est intéressante car elle permet d’avoir une bonne connaissance de ce qui fonctionne. Pour un dessinateur textile, c’est essentiel. » Corinne Infantes fait ensuite ses propres recherches. Graphiste de longue date, elle maîtrise les codes et styles du moment. « Je suis capable de leur dire qu’une idée n’est pas forcément bonne. Et réciproquement, ils peuvent m’indiquer quand une de mes propositions ne fonctionne pas. C’est vraiment très intéressant. »

En 2017, parmi les quatre collections à voir le jour, une se démarque des autres : la « Crustacés », première à ne pas arborer l’inscription « Bretagne ». Pour Corinne Infantes, « c’est une collection qui prend un peu de recul. Elle mise sur le côté ‘chic’. Visiblement, les premiers retours sont bons. En parallèle, Monchoix travaille actuellement sur une collection ‘Poulette’. Nous jouons le jeu aussi avec une gamme textile Ça et Là déclinée sur le même thème. Il faut que ce que l’on propose ait du sens par rapport aux gammes Monchoix. »

A la question « quels sont les atouts du textile sur le marché du souvenir ? », la chef de produit Ça et Là a trois arguments forts : le poids très léger, le prix attractif et l’impact graphique immédiat. « Graphiquement, le textile possède une belle surface d’expression, notamment sur les torchons ou les tabliers. Ce sont des produits très parlants. C’est particulièrement vrai en Bretagne où il y a une identité très forte. D’ailleurs, nos produits plaisent également aux habitants de la région, et pas seulement aux vacanciers. »

LES VALEURS RÉGIONALES SONT DEVENUES
DES VALEURS FORTES

En vingt ans de carrière, Corinne Infantes a observé une forte évolution des modes et des attentes des acheteurs. « Quand j’ai commencé, on pouvait tout imprimer. Tant que le nom de la région était inscrit dessus, le produit se vendait. Il y avait peu d’efforts graphiques. C’était nouveau et il y avait relativement peu de concurrence », se souvient-elle. Aujourd’hui, la profession s’est développée. Désormais, les acheteurs sont en demande d’un décor de qualité, mais également d’un textile solide. Corinne Infantes l’avoue : « il y a vingt ans, la qualité du textile des produits souvenirs était faible. Ce n’est plus du tout le cas. L’époque a changé. On trouve maintenant en souvenir des produits de qualité supérieure. »

Autre évolution majeure de ces vingt dernières années : la perception des cultures régionales. « À mes débuts, les symboles régionaux avaient une image poussiéreuse. Aujourd’hui, ils transmettent des valeurs très fortes. »

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